Est-ce que l’investissement entre particuliers est une bonne option pour les jeunes ?

septembre 11, 2025
écrit par thomas Morel

Passionné d'immobilier, je t'aide à investir et à faire les bons choix dès le premier achat.

À l’heure où la finance décentralisée et la collaboration entre individus prennent de plus en plus d’importance, l’investissement entre particuliers séduit une nouvelle génération d’actifs. Ce mode de financement, qui évite les circuits bancaires classiques, propose une approche directe entre investisseurs et porteurs de projets. Pourtant, est-ce vraiment une solution qui tient la route pour les jeunes qui débutent dans l’investissement ? Entre opportunités inédites, rendements alléchants et risques à maîtriser, c’est un univers à la fois prometteur et piégé qu’il faut explorer. Avec des plateformes comme Wiseed, Homunity, ClubFunding, October ou Lendopolis qui se sont imposées comme des acteurs majeurs, et un paysage réglementaire en constante évolution, le jeune investisseur doit apprendre à naviguer avec prudence et stratégie. Voici un panorama détaillé pour comprendre les enjeux, avantages, pièges et bonnes pratiques de cette tendance disruptive.

Le Recap

  • L’investissement entre particuliers offre des rendements attractifs mais comporte des risques Ă©levĂ©s, notamment pour les jeunes non expĂ©rimentĂ©s.
  • Les plateformes spĂ©cialisĂ©es comme Wiseed et Homunity facilitent l’accès Ă  divers types d’investissements de crowdfunding et private equity.
  • La diversification et la prudence sont clĂ©s pour Ă©viter les pertes, surtout dans les secteurs immobiliers et des startups.
  • La gestion directe entre propriĂ©taires et locataires apporte contrĂ´le et Ă©conomies, mais nĂ©cessite une bonne connaissance juridique et fiscale.
  • Un investissement entre particuliers doit s’intĂ©grer dans une stratĂ©gie globale avec une part limitĂ©e de capital exposĂ©.

Comprendre l’investissement entre particuliers : un Ă©cosystème en mutation

L’investissement entre particuliers ne cesse de gagner du terrain, notamment parmi les jeunes désireux de s’émanciper des institutions financières traditionnelles. Ce concept repose sur un principe simple : engager des fonds directement dans des projets, entreprises, ou actifs immobiliers sans passer par les banques ou grandes institutions. L’essor des plateformes en ligne comme Wiseed, Homunity, ClubFunding, October, Lendopolis, Anaxago, KissKissBankBank, Raizers, PretUp ou La Première Brique illustre bien cette dynamique.

Cependant, si on prend un peu de recul, on réalise vite que ce n’est pas une panacée réservée aux débutants. Là où beaucoup voient une porte ouverte vers des rendements parfois supérieurs à ceux des placements classiques, il y a aussi de nombreux écueils à éviter. La nature même de ces investissements est souvent illiquide et volatile. Par exemple, investir dans une startup via une plateforme de crowdequity équivaut à miser sur une pépite qui mettra plusieurs années à se développer – ou potentiellement à échouer.

Pour les jeunes en quête d’indépendance économique, c’est une aventure passionnante mais périlleuse. Et si Historiquement, les solutions comme le crowdfunding ou les prêts entre particuliers existaient à une échelle marginale, la montée en puissance des environnements digitaux leur donne aujourd’hui une place centrale dans le paysage financier. Le recours croissant à ces outils conduit à une mutation du rapport à l’investissement, où l’autonomie et la transparence sont valorisées, avec toutefois une responsabilisation nécessaire quant à la prise de risque.

D’un point de vue pragmatique, se lancer sur ces plateformes demande d’intégrer certaines règles essentielles. Il ne s’agit pas seulement de sélectionner le projet avec le rendement promis le plus attrayant. Il faut analyser la viabilité, examiner la solidité financière des porteurs, et surtout s’assurer que l’on peut se permettre de s’engager à moyen ou long terme – souvent 5 à 10 ans dans le cas des startups ou de certains projets immobiliers.

Les principales formes d’investissement entre particuliers

  • Le crowdfunding equity : investissement en capital dans des startups ou PME non cotĂ©es, via Wiseed, Anaxago, La Première Brique. Risque Ă©levĂ©, durĂ©e longue, mais potentiels gains significatifs.
  • Le crowdfunding immobilier : financer la construction ou rĂ©novation avec des plateformes comme Homunity ou ClubFunding. Rendements autour de 8-12%, risque liĂ© au promoteur et aux retards.
  • Le crowdlending : prĂŞt direct Ă  des PME ou particuliers par Lendopolis, October ou PretUp, avec des rendements de 3 Ă  9%, et remboursement souvent Ă©chelonnĂ©.
  • La location entre particuliers : plus classique mais encouragĂ©e par la disparition des agences, avec un contrĂ´le accru pour le propriĂ©taire et des Ă©conomies sur les frais.

Cette variété offre aux jeunes un véritable coffre à outils pour bâtir une épargne diversifiée et adaptée à leurs projets. Mais prudence, la tentation de se disperser trop vite peut ruiner les efforts. On recommande de s’informer au minimum sur des sites spécialisés comme Place Immobilier avant de se lancer.

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Investir en immobilier entre particuliers : belles perspectives et pièges à surveiller

L’immobilier a toujours reprĂ©sentĂ© une valeur refuge, mais la tendance actuelle chez les jeunes investisseurs est d’éviter les structures traditionnelles et de se tourner vers la location de particulier Ă  particulier. Il faut dire que cela permet de supprimer bon nombre de frais, notamment ceux des agences, qui peuvent grever sĂ©rieusement la rentabilitĂ©.

Un exemple frappant : en passant outre les agences, un propriétaire gagne environ 7 % de loyer annuel en plus. Cela peut faire une différence notable sur plusieurs années, surtout dans un marché immobilier où les marges de rendements sont souvent serrées. Mais cette autonomie dans la gestion ne va pas sans responsabilités, et le succès dépend en grande partie de la rigueur adoptée pour sélectionner ses locataires et gérer le bien.

Les avantages financiers à s’investir directement

  • Frais rĂ©duits : suppression des commissions d’agence, ce qui amĂ©liore net le rendement.
  • Gestion personnalisĂ©e : contrĂ´le direct sur la sĂ©lection des locataires et le dĂ©roulĂ© des opĂ©rations.
  • Optimisation fiscale : dĂ©duction des charges, rĂ©cupĂ©ration de la TVA dans certains cas, selon les travaux rĂ©alisĂ©s et la nature du bien.
  • Utilisation de plateformes efficaces : Leboncoin, SeLoger, ou le site Place Immobilier facilitent grandement le processus, de la diffusion de l’annonce Ă  la relation avec le locataire.
Critères Avantages Risques & limites
Sélection du locataire Choix du profil, vérification des capacités de paiement Mauvaise évaluation peut conduire à défaut de paiement
Gestion locative Autonomie, adaptation contractuelle Temps investi, risques de conflits, gestion des litiges
Fiscalité Déductions possibles, récupération TVA, optimisation des revenus Réglementation complexe, nécessité de bien s’informer

Un propriétaire averti se renseigne sur les garanties locatives possibles, comme les cautions solidaires ou l’assurance loyer impayé, indispensable pour limiter les mauvaises surprises. Il ne faut pas oublier que l’aspect relationnel avec le locataire est un facteur-clé. La gestion directe nécessite de savoir dialoguer pour régler rapidement tout conflit. En cela, l’adhésion à une structure associant propriétaires, telle que l’Association des Propriétaires, peut être une ressource précieuse.

Enfin, la prudence s’impose également concernant la durée d’investissement en immobilier. Acheter pour louer ne s’improvise pas et doit être envisagé sur au moins 8 à 10 ans afin de maximiser la rentabilité globale et amortir frais et aléas du marché. Pour approfondir les possibilités, la lecture de guides comme Investissement locatif clé en main s’avère utile.

Les cryptomonnaies et crowdfunding : risques et opportunités pour le jeune investisseur

Rien ne fait plus débat dans le paysage financier que les cryptomonnaies et le crowdfunding en capital. Deux voies aux relations parfois ambiguës, qui fascinent autant qu’elles effraient. En 2025, cette catégorie séduit les jeunes par ses promesses de rendement fulgurant et son caractère « révolutionnaire », mais elle réclame une vigilance sans faille.

Commençons par les cryptomonnaies : elles ne produisent aucune activité économique tangible, leur valeur dépend uniquement de l’offre et la demande, les régulations sont fluctuantes, et leur volatilité extrême. Qui ne s’est pas ému d’une chute de plusieurs dizaines de pourcents en une journée ? Ce profil spéculatif hyper risqué convient uniquement à une petite part de portefeuille et à des esprits prêts à encaisser la montagne russe.

Le crowdfunding equity, qu’on retrouve sur des plateformes comme Wiseed, Anaxago, ou La Première Brique, consiste à financer directement des startups. On entre alors dans un univers où l’investissement est bloqué souvent 5 à 10 ans, avec une réussite aléatoire. Pour donner un ordre d’idée, investir dans 10 start-ups c’est espérer qu’une seule devienne une « pépite » ramenant le gain majoritaire tandis que les autres stagnent ou échouent. Pas mal de patience et surtout d’analyse sont nécessaires pour appréhender correctement ce terrain.

Comparaison des rendements et risques cryptomonnaies vs crowdfunding

Caractéristique Cryptomonnaies Crowdfunding equity
Nature Actif numérique non garanti Investissement en capital dans startups
Rendement potentiel Très élevé, volatilité extrême Modéré à élevé, dépend du succès de l’entreprise
Risque Spéculatif, perte totale possible Perte partielle ou totale, investissement bloqué
Accessibilité Marché liquide 7j/7 avec faible ticket d’entrée Ticket d’entrée variable, souvent à partir de 1000 €
Horizon Court terme à long terme selon stratégie Long terme (minimum 5 ans)

Par ailleurs, les plateformes de crowdfunding comme KissKissBankBank et Raizers ont mis en place des mécanismes d’évaluation de projet, voire de garantie partielle, afin d’apporter un mieux encadrement. Mais leur vigilance ne remplace jamais la vôtre. En la matière, se former et consulter des experts est la première étape pour ne pas commettre d’erreurs fatales.

Conseils pratiques pour réussir son investissement entre particuliers quand on débute

Un jeune investisseur ambitieux face à ce panel d’investissements est vite dépassé. Il est crucial d’adopter une démarche structurée et éclairée. Le véritable secret réside dans trois mots : information, diversification, et patience.

Premièrement, s’armer en connaissances est une prioritĂ© absolue. Des ressources comme Place Immobilier – DĂ©cryptage des prĂŞts immobiliers apportent des clĂ©s prĂ©cieuses. Comprendre les subtilitĂ©s permet d’éviter les erreurs communes telles que l’engagement sans rĂ©serve ou l’absence d’évaluation du risque.

Deuxièmement, diversifier ses investissements évite l’effet domino en cas de coup dur. Placer toute son épargne dans une seule startup ou un seul projet immobilier est une invitation à la déconvenue. Les jeunes investisseurs doivent privilégier des portefeuilles équilibrés, associant fonds sécurisés, un peu de private equity, une pincée d’immobilier direct ou via SCPI et une dose modérée de crowdfunding.

Liste des bonnes pratiques Ă  adopter

  • Ne jamais investir l’argent nĂ©cessaire Ă  court terme.
  • Consacrer seulement une petite part du capital Ă  l’investissement direct entre particuliers.
  • Diversifier entre plusieurs projets et plateformes (Wiseed, Homunity, October, PretUp…)
  • ConnaĂ®tre sa tolĂ©rance au risque et adapter son choix de placement.
  • Prendre le temps de bien lire tous les documents contractuels et comprendre les modalitĂ©s de sortie.
  • Utiliser des assurances ou garanties quand c’est possible (notamment en location).
  • Se former continuellement via des blogs, vidĂ©os, podcasts et formations spĂ©cialisĂ©es.

Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’importance de faire appel à des professionnels. Des conseillers en gestion de patrimoine, à portée pour certains jeunes, peuvent éviter des erreurs cruciales qui affectent parfois des vies entières. Cette stratégie, alliant autodidaxie et expertise externe, reste la manière la plus sûre de naviguer dans cet univers mouvant.

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Risques, limites et profils adaptés à l’investissement entre particuliers

L’investissement entre particuliers n’est pas une formule magique. Il convient parfaitement à certains profils, mais peut s’avérer très dangereux pour d’autres. Les jeunes doivent comprendre que ce type d’investissement exige généralement un montant qu’ils peuvent se permettre de bloquer longtemps, souvent à risque élevé.

Les risques principaux concernent la perte partielle ou totale de capital, la manque de liquidité (difficulté à revendre ses parts ou récupérer ses fonds rapidement), ainsi que la complexité administrative et juridique. Un exemple marquant est celui de jeunes ayant investi massivement dans le crowdfunding immobilier sans vérification suffisante des promoteurs, ce qui a conduit à des défauts de remboursement lors des retards ou faillites en 2023-2024.

Pour autant, ce segment peut être très formatif et valorisant. Il enseigne la rigueur, le sens critique et la patience, des qualités clés pour toute carrière d’investissement. Certains jeunes passionnés y voient même une valeur identitaire, un acte militant de soutien à l’économie réelle, aux startups ou au développement durable. C’est aussi une façon de s’impliquer plus concrètement qu’en achetant des actions en bourse, où l’investissement peut paraître plus abstrait.

À qui s’adresse principalement ce type d’investissement ?

  1. Les jeunes ayant une épargne stable et un objectif long terme.
  2. Ceux qui cherchent Ă  diversifier leur patrimoine au-delĂ  des placements classiques.
  3. Les profils à l’aise avec une certaine dose de risque et d’incertitude.
  4. Les personnes souhaitant s’engager dans des projets concrets, sociaux ou innovants.
  5. Ceux qui ont pris le temps de se former et de comprendre la mécanique des plateformes.

À l’inverse, il est déconseillé à ceux qui ont une épargne fragile, un besoin immédiat de liquidités, ou un manque de connaissances en finance. Dans tous les cas, un apport en investissement entre particuliers doit rester raisonnable, et ne jamais hypothéquer la sécurité financière personnelle.

Pour plonger plus loin dans la préparation financière, le site Comment devenir rentier en 2025 offre des pistes concrètes basées sur une gestion prudente et efficace.

FAQ : investir entre particuliers – ce que les jeunes veulent savoir

  • Quels sont les risques les plus courants de l’investissement entre particuliers ?
    Perte totale ou partielle du capital, illiquidité des placements, et risques spécifiques aux secteurs (défaillance de la startup ou du promoteur immobilier).
  • Comment choisir une plateforme fiable pour commencer ?
    Il faut vérifier la réputation, l’historique des projets, les évaluations utilisateurs, et privilégier des acteurs reconnus comme Wiseed, Homunity ou October.
  • Quel montant minimum faut-il prĂ©voir pour investir ?
    Cela dépend des plateformes : certaines demandent à partir de 1000 €, d’autres permettent des montants plus faibles. Ne placez jamais plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
  • Peut-on retirer son argent Ă  tout moment ?
    En général non, surtout pour le crowdfunding equity et l’immobilier, où les fonds sont bloqués plusieurs années. Le prêt entre particuliers peut offrir plus de flexibilité.
  • Est-ce que la location entre particuliers est plus rentable que via une agence ?
    Elle peut l’être grâce à la réduction des frais, mais demande plus d’implication et de vigilance juridique.

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